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The Rise and Decline of Canadian Labour, 1960 to 2000: Elites, Power, Ethnicity and Gender

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Title
The Rise and Decline of Canadian Labour, 1960 to 2000: Elites, Power, Ethnicity and Gender
Abstract
Unions may be viewed as a central institution of capitalist democracies. This paper updates aspects of Porter's work on labour and the labour elite in Canada (1965: Ch. 10-11). Conventional measures indicate that the power of the labour movement in Canada increased after Porter studied it around 1960 but that it has subsequently declined. Support from ideological and state elites seems to have followed a similar rise and decline pattern. Foreign influence has been considerably reduced. The movement remains highly decentralized. In contrast to the situation in 1960, unions are now notably female, white collar and public sector. A partial study of the social characteristics of the labour elite indicates that its ethnic origins have become less British and more French Canadian. The "other ethnic" proportion of the elite has been stable. Virtually no visible minority representation was detected. Given changes in the ethno-racial composition of the population, it would appear that under-representation of the non Charter Group categories has increased significantly over the past four decades. Conversely, female representation in the elite has grown substantially. /// Les syndicats peuvent être considérés comme une institution centrale des démocraties capitalistes. Cet article remet à jour certains aspects des travaux de Porter sur l'élite ouvrière au Canada (1965: chapitres 10-11). Les mesures conventionnelles indiquent que le pouvoir du mouvement ouvrier au Canada s'est accru après les études de Porter aux environs de 1960, mais qu'il a connu un déclin par la suite. Le soutien des élites idéologiques et d'état semble avoir suivi un schéma d'essor et de déclin identique. L'influence de l'étranger s'est considérablement réduite. Le mouvement demeure largement decentralize. En contraste avec la situation de 1960, les syndicats comprennent maintenant une majorité de femmes, de cols blancs et d'employés du secteur public. Une étude partielle des caractéristiques sociales de l'élite ouvrière indique que ses origines ethniques sont devenues moins britanniques et davantage canadiennes-françaises. La proportion d'autres ethnics au sein de l'élite est restée stable. Pratiquernent aucune représentation d'une minorité visible n'a été détectée. Étant donné les changements dans la composition ethno-raciale de la population, il semblerait que la sous-représentation des catégories autres que celles du Groupe de la Charte (c'est-à-dire britannique et français) s'est singulièrement accrue au cours des quatre dernières décennies. Inversement la représentation des femmes au sein de l'élite a augmenté de manière significative.
Publication
The Canadian Journal of Sociology / Cahiers canadiens de sociologie
Volume
27
Issue
3
Pages
413-454
Date
2002
Journal Abbr
Canadian Journal of Sociology / Cahiers canadiens de sociologie
Language
English
ISSN
0318-6431
Accessed
11/6/14, 4:21 AM
Library Catalog
JSTOR
Rights
Copyright © 2002 Canadian Journal of Sociology
Citation
Ogmundson, R. L., & Doyle, M. (2002). The Rise and Decline of Canadian Labour, 1960 to 2000: Elites, Power, Ethnicity and Gender. The Canadian Journal of Sociology / Cahiers Canadiens de Sociologie, 27(3), 413–454. https://doi.org/10.2307/3341550