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The article reviews the book, "Histoire de la FTQ, 1965-1992: La plus grande centrale syndicale au Québec," by Louis Fournier.
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The article reviews the book, "La representation syndicale: Visage juridique actuel et futur," by Gregor Murray and Pierre Verge.
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La Loi relative à l'extension juridique des conventions collectives de travail est adoptée par le gouvernement du Québec en 1934 pour protéger les travailleurs frappés par la crise économique et favoriser leur syndicalisation. Fruit de revendications des syndicats catholiques, elle porte un modèle particulier de relations de travail qui ne s'imposera pas ailleurs en Amérique du Nord. La loi, qui mise sur la collaboration patronale-syndicale, permet au gouvernement d'étendre par décret à toutes les entreprises d'un secteur industriel, dans un territoire déterminé, les termes d''une convention collective conclue par un syndicat. Sa philosophie est issue de la doctrine sociale de l'Église catholique avec comme but ultime la formation de corporation professionnelle, cellule de base de la société corporatiste. La loi est adoptée une année avant le Wagner Act, la «Magna Carta» du mouvement syndical aux États-Unis, qui inspire l'adoption de lois similaires Canada et au Québec pendant la Deuxième Guerre. Cette loi apporte une dure concurrence à la loi des décrets qui demeure présente cependant dans les industries où la concurrence est vive et où la main d'œuvre représente une forte proportion des coûts de production. Dans les années 1970, la loi connaît un regain d'intérêt du coté des syndicats et des spécialistes de relations indus- trielles afin de faciliter l'accréditation sectorielle ou multi patronale. On juge que le cadre de négociation très décentralisé selon le Code du travail ne répond plus aux transformations du marché du travail. Depuis les années 1980, le régime des décrets est touché par la libéralisation des relations de travail dans le sillage du courant de pensée néolibéral. Dans cet esprit, le gouvernement abolit en 1999 les décrets de l'industrie du vêtement, ce qui affecte 23 000 sala- riés. Au Québec comme ailleurs, c'est tout le système de relations de travail né des années 1930 qui s'érode à mesure que le gouvernement se laisse gagner par la déréglementation des rapports collectifs de travail.
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La grève de l'amiante de 1949 est certes le conflit qui a le plus marqué la conscience historique des Québécois. Depuis la publication en 1956 du volume sur la grève dirigé par Pierre Elliott Trudeau, le conflit est interprété comme un événement capital dans l'histoire sociale du Québec. À partir d'une recherche neuve dans divers fonds d'archives, nous en avons revu l'interprétation en faisant ressortir que le conflit représente une défaite assez cuisante des syndicats, qui aurait pu encore être plus désastreuse n'eut été l'aide du clergé. En outre, notre recherche nous a permis de mettre en relief un enjeu négligé de la grève, le projet de réforme de l'entreprise (cogestion, copropriété, participation aux bénéfices) mis de l'avant par de jeunes clercs qui reprennent des idées alors en vogue chez des intellectuels catholiques en Europe et qui trouvent une oreille sympathique chez certains évêques québécois. Cette revendication est reprise par des syndicats catholiques au Québec dont ceux de l'amiante en 1948 et 1949. Les compagnies minières y sont fermement opposées accusant les syndicats de vouloir s'arroger les droits de la direction et la Canadian Johns Manville insiste pour ajouter à la convention collective de 1950 un long paragraphe sur son droit de gérance. La question intéresse aussi vivement un organisme patronal, l'Association professionnelle des industriels fondée en 1943 pour regrouper les patrons catholiques. L'organisme combat vivement l'idée de cogestion auprès des autorités religieuses. Mais le dernier mot appartient au pape qui, en 1950, y voit un danger et un glissement vers une mentalité socialiste. La promotion de la réforme de l'entreprise est alors abandonnée par les clercs et mis en veilleuse par les syndicats catholiques.
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The article reviews two books: "Histoire des Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre, 1775-1990," by Armand Chartier, and "Les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre, 1776-1930," by Yves Roby.
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The article reviews the book, "L'Histoire de la FTQ. Des tout débuts jusqu'en 1965," by Émile Boudreau and Léo Roback.
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Cette étude vérifie la perception que les Canadiens se font du syndicalisme depuis la Deuxième Guerre mondiale grâce à l'analyse d'un très grand nombre de sondages effectués par plusieurs firmes. Les sondages de Gallup Canada se sont révélés particulièrement riches d'informations car cette firme interroge les Canadiens depuis 1941 et répète certaines questions depuis plusieurs décennies. Cette continuité permet de retrouver les grandes tendances de l'opinion publique au Canada.
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The article reviews the book, "La vie d'artiste. Le cinquantenaire de l'Union des Artistes," by Louis Caron.
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This article reviews the book, "Mines et syndicats en Abitibi-Témiscamingue 1910-1950," by Benoit-Beaudry Gourd.
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This article reviews the book, "Working People: An Illustrated History of Canadian Labour," by Desmond Morton, with Terry Copp.
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Examines the Jewish workers in the Montreal clothing industry, where was considerable strike activity, from 1910-80. Presents data on the majority Jewish representation in the industry, many of whom had just arrived from Eastern Europe bringing their knowledge of the tailoring craft with them. Describes the growth of ready-to-wear clothing and the decline of home sweatshops ("the sweating system"), which gave impetus to establishing clothing factories that, in turn, sparked unions demanding recognition and better wages and working conditions. Concludes that the Jewish workers were exceptionally militant during the period.
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The article examines the landmark 1902 meeting of the Trades and Labour Congress of Canada, that took place in Berlin (now Kitchener). The Congress is an organization of labour unions, which during this 1902 meeting became an organization of exclusively international unions. This resulted from a long battle between international unions (like the Knights of Labor) and their rivals, such as the Conseil central des Métiers et du Travail de Montréal, which originated in Quebec. The 1902 Congress reinforced pre-existing structures that ensured international unions’ dominance in Canada.
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Les médias font régulièrement référence au taux très élevé de syndicalisation au Québec qui ferait de la province un château fort du syndicalisme en Amérique du Nord. Cette opinion est fondée sur les estimations de la densité syndicale fournie par le ministère du Travail du Québec dans sa publication annuelle Les relations du travail. Une analyse critique des sources et de la méthodologie utilisée par cet organisme montre que ses évaluations depuis le début des années 1980 ont tendance à surestimer fortement la syndicalisation. Les estimés fournis par Statistique Canada (CALURA et enquêtes) permettent une meilleure approximation du taux de syndicalisation qui se situerait à environ 41 % en 1992. Parmi les provinces canadiennes, le Québec est dans le peloton de tête avec la Colombie-Britannique, mais derrière Terre-Neuve. Ce taux relativement élevé le place au dixième rang parmi les pays industrialisés en 1989.
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Les syndicats internationaux prennent de l'expansion dans l'industrie de la construction au Québec, entre 1887 et 1930, et en viennent à dominer le paysage syndical. Ces années sont aussi celles où les syndicats parviennent parfois à faire passer les relations de travail de rapport brut avec les employeurs à la négociation et à la signature de contrats collectifs de travail.</p><p>Comme dans le reste de l'Amérique du Nord, les syndicats internationaux de la construction apportent un modèle de relations de travail qui comporte des différences par rapport à celui qui domine dans l'industrie manufacturière. Comme les syndicats dans ces industries, ceux de la construction désirent parvenir à un contrôle partagé de leur milieu de travail en imposant ou en négociant des contrats précisant l'échelle des salaires, les heures de travail, le rôle des agents syndicaux et l'arbitrage des conflits. Mais ils attachent une importance primordiale à l'obtention de l'atelier syndical fermé et à la mise sur pied de bureaux de placement. Il faut dire que la fluidité des lieux de travail et l'instabilité des emplois font en sorte que les ouvriers de la construction, plus que les autres travailleurs, vivent dans l'insécurité. La stratégie utilisée par les syndicats pour pallier à cette insécurité et améliorer les conditions de travail consiste à regrouper la grande majorité des ouvriers d'un métier dans une ville donnée et à obtenir l'atelier syndical fermé sur les chantiers. Ils y greffent les bureaux de placement pour leurs membres, ce qui rend l'appartenance syndicale attrayante, car elle devient source de travail pour les syndiqués. Elle représente aussi une forme de gestion paritaire de la demande de main-d'oeuvre et pour les syndicats, un certain contrôle de l'offre de travail. Pendant la période étudiée, la syndicalisation des ouvriers de la construction leur vaut des avantages significatifs en termes de salaires, d'heures de travail et de règles régissant l'organisation du travail. À Montréal, les briqueteurs et charpentiers-menuisiers doublent leur salaire réel de 1901 à 1930 et voient leur semaine de travail réduite de 60 à 44 heures pour certains d'entre eux.
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Notre article évalue la croissance des salaires réels des travailleurs au Canada du début du 20e siècle jusqu’à 2013, en considérant à la fois les salaires des travailleurs syndiqués et non syndiqués. Cette évolution est mise en relation avec la hausse de la productivité du travail afin de vérifier la théorie de l’économiste Robert Solow voulant que la croissance des salaires réels progresse au même rythme que la productivité du travail. Nous relevons l’évolution des salaires en trois temps selon les modes dominants de régulation des relations de travail : 1900-1939, 1940-1979 et 1980-2013. La première phase, celle du libéralisme, est marquée par la négociation individuelle des conditions de travail et l’amorce de la syndicalisation. La deuxième se situe dans la mouvance keynésienne et est caractérisée par le militantisme syndical et l’aide de l’État. La troisième, qui s’inscrit dans l’affirmation du néolibéralisme, voit le recul du syndicalisme et de l’appui apporté par les gouvernements. De notre analyse, il ressort que trois importants facteurs influencent la détermination des salaires : 1-la croissance économique ; 2-l’action de l’État ; et 3- le militantisme syndical. Notre recherche montre que les salaires réels moyens des travailleurs au Canada n’ont guère augmenté au-delà de l’inflation depuis les trois dernières décennies malgré un accroissement de la productivité du travail. Ce quasi-gel du pouvoir d’achat des travailleurs est notamment attribuable à des transformations du marché du travail, à l’érosion du rapport de force des salariés dans les entreprises et aux valeurs néolibérales qui s’imposent auprès des gouvernements. En revanche, les années antérieures se présentent sous un tout autre jour puisque les salariés profitent de la croissance économique et de la hausse de la productivité du travail. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, leur pouvoir d’achat fait plus que doubler, en même temps qu’ils peuvent bénéficier d’une réduction de leurs heures de travail et de nombreux autres avantages sociaux. Cet avancement est le résultat de la forte croissance économique, de la hausse du taux de syndicalisation et de politiques gouvernementales keynésiennes axées sur la stimulation de la consommation. De 1901 à 1940, les salariés profitèrent également du développement industriel, même si les rapports qui déterminent l’embauche et les conditions de travail sont surtout de nature individuelle basés sur les lois du marché. Au cours de cette période, l’action de l’État demeure marginale, mais des syndicats réussissent à imposer la négociation collective.
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The aim of this paper is to identify and explain the main differences in the structures and strategies of the national union movements in Australia and Canada during the 20th century. Parallel historical narratives reveal that the differences between the two union movements ebbed and waned. They were most similar to each other in the 19th century and after the 1960s, while there was more convincing evidence of divergence in the intermediate period. Following Ross Martin, the explanation offered for these trends emphasises the relationships between unions, political parties and the state. The earlier growth of mass unionism and the political strategies adopted in Australia after their defeats in the 1890s produced more sympathetic state policies (specifically compulsory arbitration from around the turn of the century), which allowed Australian unions to prosper in ways which Canadian unions did not begin to enjoy until the 1940s. At the same time, differences in the types of state policies in the two countries subsequently affected both the structure of unions, Canadian unions being more fragmented at national level than their Australian counterparts, and the strategies they employed, Canadian unions relying more on decentralized collective bargaining compared to the more centralized arbitration approach of Australian unions.
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Provides an overview of the current issue, in particular the contributions to the ongoing discussion of the writing working-class and labour history in Canada. Changes to the structure and membership of the editorial board are discussed, with appreciation expressed to departing members, notably David Bercuson. The advisory board has been discontinued.
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Between 1900 and 1999
(13)
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Between 1970 and 1979
(1)
- 1976 (1)
- Between 1980 and 1989 (5)
- Between 1990 and 1999 (7)
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Between 1970 and 1979
(1)
- Between 2000 and 2025 (5)