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Notre article évalue la croissance des salaires réels des travailleurs au Canada du début du 20e siècle jusqu’à 2013, en considérant à la fois les salaires des travailleurs syndiqués et non syndiqués. Cette évolution est mise en relation avec la hausse de la productivité du travail afin de vérifier la théorie de l’économiste Robert Solow voulant que la croissance des salaires réels progresse au même rythme que la productivité du travail. Nous relevons l’évolution des salaires en trois temps selon les modes dominants de régulation des relations de travail : 1900-1939, 1940-1979 et 1980-2013. La première phase, celle du libéralisme, est marquée par la négociation individuelle des conditions de travail et l’amorce de la syndicalisation. La deuxième se situe dans la mouvance keynésienne et est caractérisée par le militantisme syndical et l’aide de l’État. La troisième, qui s’inscrit dans l’affirmation du néolibéralisme, voit le recul du syndicalisme et de l’appui apporté par les gouvernements. De notre analyse, il ressort que trois importants facteurs influencent la détermination des salaires : 1-la croissance économique ; 2-l’action de l’État ; et 3- le militantisme syndical. Notre recherche montre que les salaires réels moyens des travailleurs au Canada n’ont guère augmenté au-delà de l’inflation depuis les trois dernières décennies malgré un accroissement de la productivité du travail. Ce quasi-gel du pouvoir d’achat des travailleurs est notamment attribuable à des transformations du marché du travail, à l’érosion du rapport de force des salariés dans les entreprises et aux valeurs néolibérales qui s’imposent auprès des gouvernements. En revanche, les années antérieures se présentent sous un tout autre jour puisque les salariés profitent de la croissance économique et de la hausse de la productivité du travail. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, leur pouvoir d’achat fait plus que doubler, en même temps qu’ils peuvent bénéficier d’une réduction de leurs heures de travail et de nombreux autres avantages sociaux. Cet avancement est le résultat de la forte croissance économique, de la hausse du taux de syndicalisation et de politiques gouvernementales keynésiennes axées sur la stimulation de la consommation. De 1901 à 1940, les salariés profitèrent également du développement industriel, même si les rapports qui déterminent l’embauche et les conditions de travail sont surtout de nature individuelle basés sur les lois du marché. Au cours de cette période, l’action de l’État demeure marginale, mais des syndicats réussissent à imposer la négociation collective.
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La Confédération des syndicats nationaux, qui s'est appelée jusqu'en 1960 la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC), et sans conteste l'une des institutions les plus importantes du Québec. Depuis sa fondation en 1921, elle a joué un rôle de tout premier plan, s'affirment à la fois comme un des mouvements organisés des travailleurs et travailleuses et un des principaux agent de transformation sociale. Au cours de son histoire, la CSN s'est toujours distinguée par sa volonté de réformer et profondeur la régime économique et d'instaurer une société plus juste, respecteuse de la dignité des travailleurs. Publié à l'occasion du 60e anniversaire de la CSN, ce livre ne se veut cependant pas une histoire officielle. Il a été écrit par une spécialiste de l'histoire des travailleurs et il s'adresse à ceux et celles qui s'intéressemt à cet aspect fondamental, pourtant encore largement méconnu de l'histoire du Québec. Sommaire de l'éditeur
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The aim of this paper is to identify and explain the main differences in the structures and strategies of the national union movements in Australia and Canada during the 20th century. Parallel historical narratives reveal that the differences between the two union movements ebbed and waned. They were most similar to each other in the 19th century and after the 1960s, while there was more convincing evidence of divergence in the intermediate period. Following Ross Martin, the explanation offered for these trends emphasises the relationships between unions, political parties and the state. The earlier growth of mass unionism and the political strategies adopted in Australia after their defeats in the 1890s produced more sympathetic state policies (specifically compulsory arbitration from around the turn of the century), which allowed Australian unions to prosper in ways which Canadian unions did not begin to enjoy until the 1940s. At the same time, differences in the types of state policies in the two countries subsequently affected both the structure of unions, Canadian unions being more fragmented at national level than their Australian counterparts, and the strategies they employed, Canadian unions relying more on decentralized collective bargaining compared to the more centralized arbitration approach of Australian unions.
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En 1999, la Fraternité des policiers et policières de Montréal célébrait son cinquantième anniversaire. Quelles sont les étapes qui ont marqué la vie de ce syndicat? --Description de l'éditeur
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Provides an overview of the current issue, in particular the contributions to the ongoing discussion of the writing working-class and labour history in Canada. Changes to the structure and membership of the editorial board are discussed, with appreciation expressed to departing members, notably David Bercuson. The advisory board has been discontinued.
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Working-class history is the story of the changing conditions and actions of all working people. Most adult Canadians today earn their living in the form of wages and salaries and thus share the conditions of dependent employment associated with the definition of "working class." -- Introduction
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