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  • Le travail à temps partiel a connu une croissance marquée durant les années 1980. Si ce régime d'emploi reste très répandu chez les jeunes et les personnes autour de l'âge de la retraite, il est en forte croissance chez les 25-44 ans. La féminisation du travail à temps partiel s'est encore accrue et ce régime d'emploi apparaît de plus en plus comme non volontaire. On observe l'avènement d'une nette polarisation. D'un côté, le travail à temps partiel est une forme d'emploi précaire imposée par les mutations du marché du travail. De l'autre, il est recherché comme tel en tant que réponse à des changements dans les façons de vivre des individus, pour qui le travail n 'occupe pas une place centrale dans leur vie. L'emploi à temps partiel est alors pour les uns forme de travail précaire et pour les autres une façon originale de concilier le travail avec la poursuite d'autres activités. La polarisation de l'emploi à temps partiel résulte de la rencontre entre deux types de transformations sociales: celles qui affectent les entreprises et le marché du travail et celles qui marquent les modes de vie et les préférences des individus.

  • La précarité de l'emploi caractérise de plus en plus la culture contemporaine du travail. Les individus sont appelés par conséquent à subir des transitions sur le marché du travail. Certaines sont volontaires mais plus de 80 % sont involontaires et parmi les personnes qui subissent de telles transitions une première fois, plus de la moitié subiront une transition subséquente. Nous nous attardons ici aux seules transitions entre l'entrée et la sortie en emploi, qui touchent plus du tiers de la population active à chaque année au Canada, d'après les données recueillies par Statistique Canada auprès de plus de 65 000 personnes au cours des années 1986 et 1987.

Last update from database: 10/1/24, 4:10 AM (UTC)

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