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  • The article reviews the book, "L'indemnisation des victimes d'accidents du travail et des maladies professionnelles : aspects juridiques en droit québécois," by Michel Sansfaçon.

  • Quebec's occupational health and safety regime has not kept pace with the far-reaching transformation in work organisation which has occurred in the past several decades. Rights and duties under Quebec legislation continue to be defined in relation to the paradigm of the traditional contract of employment, even though the concept of the employment contract is of diminishing relevance in the face of ever-increasing use of contracting, subcontracting, labour hire agencies, supply chains and other alternative work arrangements. Given the documented link between precarious work and a heightened risk of job-related hazards, and that health and safety at work has long been recognized as a fun- damental human right, the author argues that Quebec law is in need of reform. Such reform, she contends, could be modelled on the harmonised Work Health and Safety Acts recently adopted by most Australian jurisdictions. The most notable innovation in the Australian statutes is the imposition of a broad gen- eral duty of care on any "person conducting a business or undertaking. " That duty applies to all categories of workers, regardless of whether or not there is an employment contract. Furthermore, the Acts stipulate that where multiple persons are involved in the conduct of a business or undertaking, they are obli- gated to consult, cooperate and coordinate in order to ensure the health and safety of workers, all of whom are entitled to participate in the consultations through their elected representatives. While noting that effective enforcement of these provisions continues to present challenges, the author sees the Australian reform as an important step forward in providing occupational health and safety protections for precarious workers.

  • Cet article s’intéresse au cheminement de carrière des agentes de services correctionnels, particulièrement aux facteurs qui ont une influence sur leur rétention et leur progression. Alors que les études antérieures réalisées sur la réalité des femmes qui exercent ce métier montraient de nombreux obstacles et révélait le fait que les établissements de détention véhiculaient une culture masculine et des stéréotypes bien ancrés vis-à-vis des rôles qui sont joués dans ce milieu, la progression de la situation des agentes de services correctionnels québécoises a été très importante depuis le début des années 1990 et leur taux de rétention en emploi est, de nos jours, excellent. Nous avons donc cherché à comprendre cette progression et cette rétention, tout comme quelles en furent les conséquences au plan organisationnel. Sur la base d’approches théoriques mobilisées de manière convergente, soit les approches sur la mixité au travail, les théories féministes, la théorie institutionnelle et la théorie du changement, des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès d’agentes et d’agents de services correctionnels et de gestionnaires oeuvrant dans des établissements de détention québécois. Les résultats de notre collecte de données révèlent que la progression des femmes au sein des services correctionnels a pris la forme d’une réelle mixité au travail et a eu un impact significatif sur le milieu de travail. Le fait que les équipes de travail soient composés d’hommes et de femmes et que les tâches confiées aux membres du personnel, à l’exception des fouilles à nu, soient identiques et non tributaire du genre, ont permis aux femmes d’être perçues comme des membres à part entière de l’organisation. Nous avons également constaté des transformations et des changements importants dans tous les piliers de l’organisation, ainsi qu’une évolution de la culture organisationnelle. Enfin, notre recherche a aussi permis d’identifier quelques enjeux qui représentent toujours des obstacles à la progression et à la rétention des agentes de services correctionnels.

  • La diversité de la main-d’oeuvre dans les organisations représente une stratégie porteuse afin de surmonter les problèmes de recrutement et de rétention d’une main-d’oeuvre qualifiée et compétente. Parmi les groupes cibles, les femmes sont sous-représentées dans de nombreux emplois qui nécessitent des qualifications et des compétences spécifiques. La littérature montre bien l’importance des pratiques de gestion comme outil de rétention. L’objectif de cet article est de documenter les pratiques de gestion favorables à la rétention des femmes dans le cas particulier des inspectrices dans les domaines de l’hygiène, de la santé et de la sécurité au travail. De façon plus précise, elle vise à comprendre la réalité des femmes inspectrices afin de saisir, de leur point de vue, les pratiques de gestion qui favoriseront ou non leur rétention dans l’organisation. Deux groupes ont fait l’objet de cette étude : des inspectrices en santé et sécurité du travail et des inspectrices en hygiène alimentaire et animalière. Au total, 62 personnes ont été rencontrées lors d’entrevues collectives, soit 10 gestionnaires et 52 inspectrices et inspecteurs. Les résultats montrent six grandes pratiques stratégiques : la valorisation du travail et de l’expertise professionnelle, la réduction des risques du travail, la rémunération globale équitable, les horaires flexibles, l’autonomie au travail et la transformation des dynamiques de travail. La réussite passe par une transformation stratégique de l’ensemble des processus visant à instaurer un contexte favorable au recrutement et à la rétention des femmes. Un modèle pour agir à divers niveaux sur ces enjeux de diversité dans les milieux de travail est proposé. Ce modèle permet ainsi de mieux documenter les pratiques organisationnelles et d’aller au-delà des obstacles rencontrés par les femmes de façon individuelle.

Last update from database: 9/20/24, 4:10 AM (UTC)