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Au cours du vingtième siècle, les syndicats ont joué un rôle majeur dans le système australien des relations industrielles. Ce rôle a été confié au mouvement syndical par la Commonwealth Conciliation and Arbitration Act de 1904. Cette loi, la base du système d'arbitrage australien, encourageait fortement l'adhésion syndicale et consacrait effectivement les syndicats comme unique voix des travailleurs. Les immigrants en Australie y trouvent alors un mouvement syndical fort et bien organisé pouvant les accueillir. Plusieurs immigrants n'ont eu d'autre choix que de devenir syndiqués. Un bon nombre d'ateliers fermés de facto existaient, plus particulièrement pour les travailleurs manuels dans les secteurs manufacturiers, du transport et de la construction, tous employeurs importants de main-d'œuvre immigrante en provenance de milieux non anglophones (IMNA). En conséquence, les taux de densité syndicale pour les IMNA ont toujours été plus élevés que ceux des australiens d'origine et des immigrants anglophones. Cet article s'intéresse à la façon dont les syndicats ont relevé les défis posés par un groupe d'immigrants membres, les femmes IMNA. Nous examinons le niveau de service offerts à celles-ci par les syndicats, l'étendue de la participation de ces syndicalistes dans leurs syndicats et les priorités qu'elles représentent pour ceux-ci. La documentation existante sur ce sujet souligne le manque de services spéciaux pour satisfaire aux besoins des IMNA syndiqués féminins. On y indique également que ces membres ont un bas niveau de participation dans les activités syndicales telles les votes et la présence aux assemblées, qu'elles sont grandement sous-représentées dans les postes d'officiers et que les syndicats ne s'attardent pas aux préoccupations importantes pour les immigrantes. On conclut en outre que ces facteurs amènent les IMNA femmes syndiquées à être aliénées envers les syndicats et à percevoir ceux-ci de façon négative. Ces prétentions sont cependant sujettes à débat sur au moins deux volets. D'abord, ces études ont été menées durant les années 1970 ou au début des années 1980 et leurs conclusions peuvent ne pas tenir pour les années 1990. Ensuite, ces prétentions pourraient aussi bien s'appliquer aux membres féminins de langue anglaise. Notre recherche vise alors à vérifier si les conclusions tirées dans le passé valent encore et à déterminer s'il y a des différences entre les membres féminins anglophones et les IMNA vis-à-vis leurs syndicats. Cette étude s'appuie sur des données provenant de trois sources : une enquête par questionnaire auprès de tous les syndicats de l'État de Victoria avec un taux de réponse de 55% (N=128), des études de cas de six syndicats en procédant à des entrevues et à des analyses des dossiers, ainsi qu'une enquête par questionnaire auprès d'un échantillon des membres de ces syndicats. Ce dernier questionnaire a été traduit dans dix langues et a connu un taux de réponse de 56% (N=1730). Notre étude démontre que même si une variété de services aux IMNA ont connu une expansion dans les années 1980 et au début des années 1990, un seul service, un cours de formation, visait spécifiquement les IMNA féminins syndiqués et tel service n'était offert que par cinq syndicats. Nous expliquons ce manque de service par trois facteurs interreliés : les ressources syndicales limitées, le statut minoritaire des IMNA féminins dans la plupart des syndicats et les attitudes des dirigeants syndicaux à plein temps. Comparé à leur proportion du nombre total de membres, les IMNA féminins, en dépit d'améliorations durant les années 1980, demeurent sous-représentées de façon significative parmi les dirigeants syndicaux à plein temps, plus particulièrement au niveau supérieur. Cependant, nous avons observé des taux de participation similaires des IMNA et des membres féminins anglophones dans la plupart des activités syndicales visant les membres. Finalement, les priorités industrielles majeures de ces deux groupes de membres sont similaires. Les deux groupes veulent voir leurs syndicats se concentrer sur les préoccupations traditionnelles, telles la sécurité d'emploi et les conditions de travail. Cependant, les IMNA syndiqués féminins accordent beaucoup plus d'importance aux sujets reliés aux immigrants que leurs collègues anglophones.
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Avant de se demander s'il faut renouveler une institution, ii importe de savoir si elle a une chance de survie, si les principes de fond sur lesquels elle repose sont encore valables, enfin si le renouvellement dont elle pourrait avoir besoin vise des aspects substantiels et constitutifs, ou accessoires et accidentels. Je me propose de repondre aces trois questions, d'abord par un coup d'oeil sur l'histoire de la loi en question, ensuite en rappelant les principes de fond qui ont amene son adoption, en 1934, et, finalement, en esquissant quelques conditions de sa survie et de son renouvellement.
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L’état de la discipline en relations industrielles au Canada : un brin d’histoire et une postface.
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L'auteur évoque les principaux changements qu'ont connus les syndicats ouvriers au cours de leurs cent ans d'histoire, comment leurs objectifs, leurs structures, leurs membres et leurs méthodes d'action ont évolue au gré des périodes et de l'environnement social. Il s'interroge sur les caractéristiques actuelles du mouvement, sur le bien-fondé aujourd'hui des privilèges qui leur ont été accordés au cours des années et sur leur statut présent: sont-ils des organismes prives, publics ou semi-publics?
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This article reviews the book, " Dictionnaire canadien des relations du travail," by Gérard Dion.
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The article reviews the book, "Ghislain Dufour témoigne des 30 ans du CPQ," by Ghislain Dufour.
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The article reviews the book, "La négociation. De la théorie à la pratique," by Jacjues Rojot.
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This article reviews the book, "Chroniques impertinentes du 3ème (sic) Front commun syndical, 1979-1980," by François Demers.
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Les règles de base de la négociation collective n'ont guère changé au cours des années 1970. Mais plusieurs de ses paramètres ont considérablement évolué. Le mouvement syndical s'est mor- celé, et radicalisé, en partie. Les nouvelles mesures législatives n'ont pas produit les effets désirés. L'inflation, avec ou sans contrôles, a bouleversé les habitudes de négocier. Le secteur public a pris le pas sur le secteur privé. Le caractère politique de ces rondes majeures risque d'ébranler le régime même de la libre négociation collective, au moins dans ce secteur. Les conventions collectives se sont allongées, et l'approche légaliste s'est accentuée.
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Dans la première partie de cet article, l'auteur tente de dégager les grandes lignes de l'évolution en matière de compensation et de prévention des accidents. Ensuite, l'auteur s'efforce de circonscrire la conception présente quant aux objectifs à poursuivre et aux principaux moyens à utiliser.
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L'auteur résume les derniers développements survenus dans le secteur public québécois depuis la grève générale de 1972. Après avoir effectué une brève rétrospective des incidents rencontrés dans cette négociation, il décrit les principales orientations qui se dégagent tant du point de vue des structures de négociation que de celui des mécanismes de règlement des conflits en vue de la prochaine ronde de négociation.
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En 1973 le gouvernement du Québec, par la loi 9, modifiait substantiellement la Loi sur les relations du travail dans l'industrie de la construction. L'auteur souligne ces changements et en expose les conséquences.
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L'auteur dégage les principaux traits de la nouvelle Loi des relations de travail dans l'industrie de la construction au Québec : il n'y aura qu'une seule négociation et une seule convention collective, au niveau régional ou provincial. La loi vise à assurer plus d'ordre et plus d'unité dans une industrie déchirée par de nombreuses tensions ; l'expérience des négociations de 1969, et bien davantage celle de 1970, ne sont guère encourageantes : jamais décret n'a soulevé autant de difficultés ; et les rivalités intersyndicales demeurent aussi profondes que jamais, surtout en matière de placement et de sécurité d'emploi. Cet article a été préparé en juin 1970 et février 1971.
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La province de Québec est la seule au Canada et en Amérique du Nord à posséder une loi d'extension juridique de conventions collectives. L'auteur analyse ici l'influence de cette législation dans les métiers de la construction sur l'organisation patronale et ouvrière, sur l'unité de négociation, sur le niveau des salaires et sur les différends industriels.
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A deux semaines d'intervalle, deux congrès de relations industrielles se sont tenus, l'un à Québec, l'autre à Montréal. Les 22 et 23 avril, avait lieu le dix-huitième congrès du Département des relations industrielles de l'Université Laval; quinze jours plus tard, la section d e Montréal, fondée il y a deux ans, de l'Association de recherches en relations indus- trielles recevait l'Association (Industrial Relations Research Association) à l'occasion de son congrès du printemps. Sous des angles différents, les deux groupes étudièrent l'orientation des relations patronales-ouvrières dans le contexte actuel. --Introduction
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