Your search
Results 2 resources
-
En 2013, le gouvernement du Québec a introduit un nouveau régime forestier qui a transformé la dynamique dans la gouvernance de la forêt publique. Parmi les changements apportés, l’État est désormais chargé de planifier et de gérer les activités d’aménagement forestier. L’aménagement forestier comprend des activités commerciales et non commerciales. De 1986 à 2013, le gouvernement attribuait aux entreprises forestières des volumes de bois à long terme au moyen de « contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestier » (CAAF). Ces entreprises avaient également la responsabilité d’assurer les travaux sylvicoles non commerciaux visant la régénération des peuplements forestiers. La Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, en vigueur depuis 2013, a transformé en profondeur l’organisation des activités dans ce secteur. Sur le plan des activités commerciales, l’octroi de CAAF est remplacé par des « garanties d’approvisionnement », lesquelles confèrent à leurs bénéficiaires un volume de bois de la forêt publique à des fins de transformation. Sur le plan des activités non commerciales, l’État assume désormais l’entière responsabilité de la planification et de la gestion des opérations, jadis confiée aux titulaires de CAAF. À partir de données empiriques, ce texte met en lumière la façon dont le régime forestier instauré en 2013 a permis l’émergence d’acteurs, exogènes au champ du droit du travail, dont les pratiques et les schémas d’action façonnent aujourd’hui les conditions de travail des ouvriers et des ouvrières sylvicoles effectuant des tâches non mécanisées. Cette main-d’oeuvre effectue des opérations d’éducation de peuplement au moyen d’une scie débroussailleuse ainsi que du reboisement. Les acteurs identifiés interviennent dans la dynamique d’attribution et de supervision des contrats de travaux sylvicoles non commerciaux et jouent un rôle de contrôle et de surveillance des conditions de travail, laissant aux parties à la relation d’emploi un pouvoir limité.
-
The nature of employment is changing: low wage jobs are increasingly common, fewer workers belong to unions, and workplaces are being transformed through the growth of contracting-out, franchising, and extended supply chains. Closing the Enforcement Gap offers a comprehensive analysis of the enforcement of employment standards in Ontario. Adopting mixed methods, this work includes qualitative research involving in-depth interviews with workers, community advocates, and enforcement officials; extensive archival research excavating decades of ministerial records; and analysis of a previously untapped source of administrative data collected by Ontario’s Ministry of Labour. The authors reveal and trace the roots of a deepening "enforcement gap" that pervades nearly all aspects of the regime, demonstrating that the province’s Employment Standards Act (ESA) fails too many workers who rely on the floor of minimum conditions it was devised to provide. Arguably, there is nothing inevitable about the enforcement gap in Ontario or for that matter elsewhere. Through contributions from leading employment standards enforcement scholars in the US, the UK, and Australia, as well as Quebec, Closing the Enforcement Gap surveys innovative enforcement models that are emerging in a variety of jurisdictions and sets out a bold vision for strengthening employment standards enforcement. -- Publisher's description.
Explore
Resource type
- Book (1)
- Journal Article (1)