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Cette étude s’intéresse à la capacité des organisations syndicales à améliorer les conditions de travail de leurs membres en contexte d’austérité économique. Pour ce faire, nous nous intéressons au cas de la négociation 2014-2015 au sein du secteur public québécois et plus particulièrement à la négociation dans le secteur de l’Éducation primaire-secondaire. Proposant une approche d’analyse multiniveau et multidimensionnelle et mobilisant un devis qualitatif, nous souhaitons engager une réflexion sur la capacité des syndicats du secteur de l’éducation à répondre à la précarité dans ce secteur. La position que nous avançons dans cet article est que les syndicats n’ont pas été en mesure de saisir certaines opportunités leur permettant de renforcer leur pouvoir de force aux tables de négociation. Nos principaux résultats nous amènent à faire le constat que les structures centralisées n’ont pas bien servi le front commun lors de la négociation de 2015; la négociation inter et intraorganisationnelle s’est avérée difficile et peu efficace compte tenu des multiples réalités et enjeux et de la stratégie fortement centralisée du gouvernement. Nous avons aussi constaté que la précarité vécue et perçue par les membres du secteur de l’éducation est très spécifique au contexte et aux caractéristiques de l’emploi; une spécificité qui semble plus difficile à faire reconnaitre au sein de structures centralisées. Partant de la thèse du « syndicalisme fantôme » proposé par Desbiens (2020) et du pragmatisme syndical de Lemieux (2021), nous engageons une réflexion et proposons des pistes d’action de manière à favoriser un rapprochement entre les différents paliers d’action syndicale et d’arrimer plus solidement la praxis syndicale aux attentes des membres.
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This study aims to shed light on the main determinants of and barriers to union commitment among young workers and, more generally, the relationship young workers have with union life. So far, the relationship between young workers and unionism has been examined mainly in terms of the challenges of access to unionization that confront young workers, a group generally underrepresented in union membership. The more specific issue of union commitment among young workers, once they become unionized, has remained largely underexplored in the literature. Using quantitative and qualitative data from an empirical survey of young unionized workers in the Quebec public service, our study identifies and compares the main factors that explain union commitment among young unionized workers and the theoretical underpinnings. It also seeks to shed light on the barriers to this commitment and identifies the organizational measures that could facilitate union commitment among young workers, based on the perceptions expressed by young union members. Our findings indicate that unions should adopt multidimensional organizational measures to foster union commitment among young workers, with a first step being to increase personalized contact between local union representatives and young members. Such investments at the local level are critical, as shown by our quantitative and qualitative findings. Thus, any reform or measure aimed at encouraging union involvement of young workers should not be limited merely to structural aspects but should also take into account the attitudinal and relational underpinnings of young workers’ commitment to their union. By shifting the focus from youth unionization to young members’ involvement in union bodies, our study will contribute to debate about union representation and the generational renewal of the labour movement’s activist base.
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- Journal Article (2)