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In this study, we examine the predictors of unmet demand for unions in non-union workplaces, using the Australian Worker Representation and Participation Survey (AWRPS). Unmet demand is defined here, as those employees in non-union workplaces who would be likely to join a union if one were available. We argue that this is the first study in Australia to examine the predictors of unmet demand in non-union workplaces, and, that this is an important line of inquiry given a rise in non-union workplaces and never members in Australia, alongside declining union density and membership numbers. Drawing on three strands of existing literature, namely the individual propensity to unionize, the rise and characteristics of non-union workplaces and alternative forms of representation, and, managerial responsiveness to employees and unions, we develop and test four hypotheses.Our results show, controlling for a range of personal, job and workplace characteristics, that there are two significant predictors of the willingness to join a union in non-union workplaces: perceived union instrumentality (Hypothesis 2) and perceived managerial responsiveness to employees (Hypothesis 4), whereby employees who perceive that managers lack responsiveness are more likely to want to join a union if one were available.These results show that unions must try to enhance their instrumentality in workplaces and could be more effective in recruiting if they targeted never members. The results also show that unions need to have some gauge (measure) of how responsive managers are to employees, and that they can leverage poor responsiveness of managers for membership gain and the extension of organizing. In the final analysis, an understanding of the predictors of unmet demand for unions in non-union workplaces has implications for Australian unions’ servicing and organizing strategies, and for their future growth prospects. // Cet article cherche à identifier les prédicteurs de la demande non comblée pour la syndicalisation dans les milieux de travail non syndiqués, en ayant recours à l’Enquête sur la participation et la représentation des travailleurs australiens (Australian Worker Representation and Participation Survey-AWRPS). La demande non comblée correspond ici au désir des employés de milieux non syndiqués d’adhérer à un syndicat si une telle possibilité leur était offerte. Nous croyons que c’est la première étude sur ce sujet en Australie et qu’elle est d’autant d’intérêt qu’on assiste actuellement à une croissance du nombre de milieux non syndiqués ou de milieux où les syndicats sont absents, parallèlement au déclin de la densité syndicale et du nombre de personnes membres d’un syndicat. En s’appuyant sur trois axes de la littérature existante, soit la propension individuelle à joindre un syndicat, la montée et les caractéristiques des milieux non syndiqués et les formes alternatives de représentation, ainsi que les réactions des directions face aux employés et aux syndicats, nous développons et testons quatre hypothèses.Nos résultats, après avoir contrôlé une variété de caractéristiques des individus, des emplois et des milieux de travail, font ressortir deux prédicteurs significatifs du désir d’adhérer à un syndicat en milieux non syndiqués : la perception de l’instrumentalité de la syndicalisation (Hypothèse 2) et la perception de la réaction managériale envers les employés et les syndicats (Hypothèse 4), à savoir que les employés qui perçoivent que les gestionnaires n’apportent pas de réponses satisfaisantes à leurs besoins seront plus enclins à vouloir adhérer à un syndicat lorsque cette possibilité leur est offerte.Ces résultats suggèrent également que les syndicats devraient chercher à mieux faire valoir leur utilité dans les milieux de travail et ils pourraient devenir plus efficaces dans leur recrutement de nouveaux membres s’ils ciblaient davantage les travailleurs qui n’ont jamais été membres d’un syndicat. Ils montrent aussi que les syndicats devraient jauger (mesurer) à quel point les directions répondent aux besoins des employés, et qu’ils pourraient bâtir sur une faible réponse managériale afin d’effectuer des gains en terme de recrutement de membres et d’expansion de l’organisation syndicale. En dernière analyse, la compréhension des prédicteurs de la demande non comblée pour la syndicalisation dans les milieux de travail non syndiqués comporte des implications pour les stratégies d’organisation et d’offre de services des syndicats australiens, ainsi que pour la croissance future des organisations syndicales.
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We studied 14 universities across Canada and Australia to examine how the COVID-19 crisis, mediated through management strategies and conflict over financial control in higher education, influenced workers’ job security and affective outcomes like stress and happiness. The countries differed in their institutional frameworks, their union density, their embeddedness in neoliberalism and their negotiation patterns. Management strategies also differed between universities. Employee outcomes were influenced by differences in union involvement. Labour cost reductions negotiated with unions could improve financial outcomes, but, even in a crisis, management might not be willing to forego absolute control over finance, and it was not the depth of the crisis that shaped management decisions.
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