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  • The article reviews the book, "Mondialisation et recomposition des relations professionnelles," edited by François Aballéa and Arnaud Mias.

  • The article reviews the book, "Cross-Border Social Dialogue and Agreements: An Emerging Global Industrial Relations Framework?," edited by Konstantinos Papadakis.

  • The last two decades have seen an emergence of new forms of international employee representation within multinational corporations (MNCs). In EU member states, the management at MNCs find themselves having to deal with statutory European Works Councils (EWCs) while at a more global level some studies show a multiplication of solidarity networks and cross-border union alliances put in place by reinvigorated Global Union Federations (GUFs). In order to evaluate the extent to which these cross-border alliances can support the development of transnational collective bargaining within MNCs, this article draws on a single case study conducted recently in a Canadian MNC in the commercial printing industry, namely Quebecor World Inc. In recent years, before the dismantling of this Canadian multinational, union officials sought to coordinate the various unions in this company internationally and to open up a new space for collective bargaining at the transnational level by negotiating an international framework agreement with its management.

  • Following the Second World Congress of the International Trade Union Confederation (ITUC) held from June 21 to 25, 2010 in Vancouver, this article examines the changes undergone by international trade unionism in recent years. The increasing power of multinational corporations, as a result of globalization, has led to a transformation in international trade unionism which has produced a reorganization of its structures and the emergence of new forms of action to ensure the protection of workers´ rights worldwide. The key argument of this article is that the evolution of the structures and practices of international trade union organizations over the last two decades has been characterized by the implementation of strategies aimed, on the one hand, at reinforcing trade union unity and, on the other hand, at targeting multinational corporations. Lastly, although the transformation of international trade unionism has given rise to important structural changes, international trade union organizations continue to face formidable challenges in their efforts to effectively contribute to the regulation of the global economy.

  • This article examines changes in levels of confidence in unions and proposes an intra-national comparison between Quebec and the rest of Canada based on the analysis of the three most recent waves of the World Values Survey (WVS) database, of which Canada is part (i.e. 1990, 2000, 2006). After noting differences in the trends of confidence in unions in these two regions, we applied the same logistic regression model to both regions, based on the 2006 WVS wave, in order to bring out the determinants of the propensity of individuals to express confidence in unions. The results show both similarities and differences between the two regions. As for the similarities between Quebec and the rest of Canada, it should be noted that involvement in politics and the fact of being unionized had a positive effect on the respondents’ propensity to have confidence in unions whereas most of the socio-demographic variables had no significant effects. As for the differences, the fact of reporting a higher income had a significant negative impact in Quebec, but was not significant in the rest of Canada. The fact of supporting the NDP in the rest of Canada had a more structuring effect on the propensity of individuals to have confidence in unions than the fact of supporting the BQ in Quebec. Moreover, the greater the extent to which citizens in Quebec identified with left-leaning ideological positions, the more likely they were to have confidence in unions. Finally, the respondent’s level of education was not significant in the rest of Canada but, cetiris paribus, was highly significant and positively related to confidence in unions in Quebec.

  • Une des principales innovations syndicales en matière de régulation sociale des firmes transnationales réside dans l’émergence d’alliances syndicales internationales visant à fournir un espace de concertation et de développement de stratégies communes aux syndicats représentant les travailleurs d’une même firme. Sur la base de deux études de cas menées au sein de deux multinationales de différents secteurs et d’un corpus empirique incluant plus d’une centaine d’entretiens avec des syndicalistes de différents pays, cet article analyse la construction de l’action collective syndicale au sein de ces alliances. Partant de trois clés de lecture découlant d’autant de théories classiques de l’action collective – soit la théorie de la mobilisation des ressources, celle de la régulation sociale ainsi que celle dite de la structure d’opportunités politiques –, cet article met en relief certains facteurs déterminants du développement de cette action au sein des alliances syndicales internationales. Au-delà de l’importance pour les acteurs d’investir des ressources dans ces alliances, on observe que la formalisation organisationnelle de ces dernières, par l’intermédiaire de la définition de certaines règles d’organisation et la création de « centres » décisionnels, peut jouer un rôle déterminant dans leur propension à initier des actions collectives. Notre étude souligne également l’importance pour les acteurs syndicaux impliqués de définir un projet commun mobilisateur qui donne à la fois une cible et un sens aux actions planifiées. Au final, étant donné le bilan contrasté pouvant être tiré de ces deux cas, cet article met en lumière à la fois l’importante contribution potentielle de ces alliances au renouveau syndical mais aussi les nombreux obstacles qui se posent au développement de l’action syndicale internationale.

  • Après plusieurs décennies de formation et de mises en pratique de la NBI dans les relations patronales-syndicales, cette étude cherche à comprendre la résonnance pratique de cette approche auprès des négociateurs syndicaux ainsi que comment elle est réellement utilisée dans le cadre de négociations collectives. Rapportant les résultats d’une étude empirique menée auprès de quarante-cinq négociateurs syndicaux œuvrant dans le secteur privé et ayant, pour la plupart, mis en pratique à plusieurs reprises la NBI au cours des dernières années, les résultats de cette recherche soulignent à la fois les limites et les retombées multiples de cette approche sur la pratique de la négociation collective en entreprise. Les résultats de notre étude démontrent que les négociateurs syndicaux n’hésitent pas à s’approprier la NBI et à modeler ses principes et procédés en fonction de leurs besoins et du contexte dans lequel ils interviennent. Cette « appropriation imaginative » de la NBI ainsi que les pratiques innovantes auxquelles elle donne lieu montrent, non seulement l’existence de frontières poreuses entre les approches distributive et intégrative et l’existence de « négociation mixte » (ou mixed motive bargaining), mais également les différentes formes que peuvent prendre cette négociation mixte dans le cadre de la négociation collective. Enfin, si les négociateurs syndicaux interrogés rapportent très peu de cas d’application intégrale de la NBI, cette recherche révèle néanmoins à quel point cette approche s’avère, à travers ses diverses formes d’appropriation, une source fondamentale de l’évolution de la pratique de la négociation collective.

  • Si certains travaux sur le renouveau syndical reconnaissent l’importance de s’intéresser au fait représentatif et plus particulièrement à la relation représentant-représenté, les effets du leadership des représentants syndicaux sur leurs membres demeurent très peu étudiés. Pour pallier ce déficit analytique, cette étude analyse l’effet direct du leadership transformationnel du représentant syndical sur l’engagement syndical ainsi que l’effet modérateur de la justice distributive et procédurale du syndicat local sur cette relation. Des analyses de régressions linéaires multiples, menées auprès d’un échantillon de 834 travailleurs syndiqués d’une entreprise québécoise, soutiennent l’existence d’un lien positif entre le leadership transformationnel du représentant syndical et l’engagement envers le syndicat, et ce, après avoir contrôlé certaines caractéristiques des répondants dont l’âge, le sexe, l’ancienneté et le niveau de scolarité. En outre, nos résultats démontrent que la justice syndicale de type procédural modère cette relation. En ce sens, un syndicat local reconnu comme offrant des procédures justes et équitables viendrait rehausser les efforts de leadership de ses représentants.Sur le plan théorique, cette étude supporte la théorie des échanges sociaux ainsi que le modèle d’engagement au groupe, en démontrant notamment que la justice et le leadership transformationnel jouent sur des mécanismes affectifs similaires. Sur le plan pratique, les résultats soulignent l’importance, pour les syndicats locaux, de se pencher sur les pratiques et sur les modes de fonctionnement au niveau local qui sont susceptibles de favoriser la perception de justice procédurale. Ces constats ouvrent ainsi de nouvelles avenues de recherche relatives aux efforts de revitalisation des syndicats locaux et, plus spécifiquement, aux effets du leadership syndical et à la dynamique sous-jacente à la relation représentant-représenté.

  • This article examines the effect of transformational and laisser‐faire leadership on the part of local union leaders and immediate supervisors on the dual commitment of unionised workers. Building on the social information processing perspective, it is suggested that these leadership styles are linked to commitment through the workplace relations climate (WRC). Based on a sample of 834 unionised workers, our results suggest that WRC represents an important mechanism explaining the effect of the immediate supervisor's leadership in unionised settings. Results also show that transformational leadership on the part of union representatives is positively linked to union and organisational commitment. This article contributes to the WRC and dual commitment literatures by going beyond structural and institutional explanations and considering relational and actor‐related variables, such as leadership styles.

  • This study aims to shed light on the main determinants of and barriers to union commitment among young workers and, more generally, the relationship young workers have with union life. So far, the relationship between young workers and unionism has been examined mainly in terms of the challenges of access to unionization that confront young workers, a group generally underrepresented in union membership. The more specific issue of union commitment among young workers, once they become unionized, has remained largely underexplored in the literature. Using quantitative and qualitative data from an empirical survey of young unionized workers in the Quebec public service, our study identifies and compares the main factors that explain union commitment among young unionized workers and the theoretical underpinnings. It also seeks to shed light on the barriers to this commitment and identifies the organizational measures that could facilitate union commitment among young workers, based on the perceptions expressed by young union members. Our findings indicate that unions should adopt multidimensional organizational measures to foster union commitment among young workers, with a first step being to increase personalized contact between local union representatives and young members. Such investments at the local level are critical, as shown by our quantitative and qualitative findings. Thus, any reform or measure aimed at encouraging union involvement of young workers should not be limited merely to structural aspects but should also take into account the attitudinal and relational underpinnings of young workers’ commitment to their union. By shifting the focus from youth unionization to young members’ involvement in union bodies, our study will contribute to debate about union representation and the generational renewal of the labour movement’s activist base.

  • Cet article s’intéresse à la contribution des alliances syndicales internationales (ASI) à l’effectivité des Accords-cadres internationaux (ACI), notamment à leur capacité à favoriser le processus de syndicalisation et de négociation de conventions collectives dans des pays où la législation nationale peine à assurer le respect de ces droits fondamentaux. Le contenu de ces accords, généralement le fruit d’une entente bilatérale entre la direction d’une multinationale et celle d’une Fédération syndicale internationale, repose habituellement sur certaines conventions de l’OIT dont celles relatives au droit d’association et à la liberté de recourir à la négociation collective.

Last update from database: 9/20/24, 4:10 AM (UTC)